Histoires de peu n°1 – Etude de marché "interne"

Publié le par Raffi Duymedjian

foule.jpg

Nous commençons aujourd’hui une série d’histoires illustrant à des échelles variables l’économie du peu.

Prenez une grande banque d’envergure mondiale. Elle pense à lancer un produit de crédit à destination d’une nouvelle cible. Le réflexe d’une entreprise de cette taille consiste à solliciter un institut marketing réputé afin d’effectuer une étude de marché visant à tester le concept et identifier finement les profils de clients, et ce pour plusieurs dizaines de milliers d’euros.


Dans cette entreprise, une autre pratique a parfois cours, qui consiste à s’appuyer sur la dizaine de milliers de salariés du groupe pour accomplir, en interne donc, l’enquête. Le service marketing est bien entendu en charge du processus, et les coûts ne se sont, certes pas, nuls, mais infiniment moindres que ceux d’une étude externe. Le résultat n’est pas, non plus équivalent, mais jugé suffisant pour lancer le produit.


Voici donc la recette d’un processus relevant pour nous d’une économie du peu. Plutôt que de choisir le chemin standard optimal, celui d’une étude marketing externe effectuée par un prestigieux cabinet dont les résultats sont indiscutables, mais également infiniment couteux, un autre choix est fait : s’appuyer sur les moyens du bord, faire avec les compétences marketing internes et, surtout, les salariés du groupe  (ainsi qu’un zeste de coup de main du service informatique qui réalise le questionnaire en ligne) pour obtenir des résultats satisfaisants. Un exemple de bricolage réussi !


Et vous, quelles expériences du même type avez-vous vécu ?

Publié dans Bricolage

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article
S
<br /> Dans mon entreprise, il a été décidé de ne plus passer par un agence professionnelle, trop chère, pour réaliser les photos à destination de nos campagnes d'affichage mais de faire faire ça en<br /> interne par le Département Communication. Il a été demandé à certains salariés d'apparaitre sur les photos et de devenir modèles pour les affiches... ceci sans aucune contrepartie pour les salariés<br /> qui ont par contre été obligé de renoncer à leur droit à l'image! ce qui n'a posé aucun problème à aucun d'entre eux! Incroyable pour ma part mais certains très heureux au départ ont vite déchanté<br /> après s'être vu en 3x3 mais trop tard!<br /> <br /> <br />
Répondre
C
<br /> Contre-exemple :<br /> le mailing pour mes 1 000 prospects, imprimé par un reprographe, mais mis en sous pli (avec étiquetage à la main et indication de l'adresse de l'envoyeur).<br /> Environ 1 000 € pour l'impression, l'achat d'enveloppe et de timbres (0,38€ le timbre, merci La Poste !) et deux longues soirées pizza-salades pour la main d'œuvre (tous Bac +5 au moins !!!)<br /> chargée de la mise sous pli, fermeture de des enveloppes et affranchissement.<br /> Sous-traitance des mêmes opérations à un pro : 1 120€ et un gain de temps colossal !<br /> Comme quoi, les pro ça sert aussi...<br /> <br /> <br />
Répondre
P
<br /> Prenez un voisin photographe en vacances, une grosse flemme de trouver un graphiste, un peu trop timide pour vraiment contacter un webdesigner et faites votre catalogue a la maison avec un compact<br /> numerique, votre soeur et sa copine, iWeb et iPhoto. C'est beaucoup moins beau que ce que ca aurait pu etre, mais ca fait quand meme fonction et ca a coute drolement moins cher aussi, je pense. Une<br /> ode aux moyens du bord, je suis votre premiere fan !<br /> <br /> <br />
Répondre
C
<br /> Les producteurs de produits alimentaires testent souvent leurs nouveautés sur leurs salariés.<br /> Les pauvres ou les chanceux ?...<br /> ;)<br /> <br /> <br />
Répondre